Prévu pour le 20 avril dernier, celui-ci a été reporté pour le 29 avril prochain. Un report à nouveau qui intervient après un communiqué de la présidence le 9 avril dernier, ceci afin d'adopter une nouvelle constitution. L’historien Michel Goeh-Akue, proche de l'opposition a confié à l’AFP :

« Une victoire de l’opposition serait très difficile (…) »

Pour ensuite rajouter que 

 « Le découpage électoral est favorable au régime ».

 

Des élections pour la défendre de la démocratie

 

Dans un premier temps, les élections législatives étaient prévues pour décembre 2023.

Elles se sont vues reportées pour le premier trimestre de 2024, au regard de la situation qui prévalait dans le pays par rapport aux attaques terroristes récentes. Ce qui présentait un caractère d’insécurité en allant aux urnes.

Pour le gouvernement Gnassingbé, la sécurité de la population est primordiale. Une déclaration qui avait été remise en question par l’opposition, qui se pose des questions sur le recensement qui s’était fait avant lesdites élections, car en effet, une élection n’est pas différente de celui-ci. Ils émettent donc des doutes sur les questions de sécurité qui pourraient retarder le scrutin.

Une autre critique émise est celle de la démocratie qui est menacée depuis plusieurs années dans le pays, pour les opposants le report des élections irait à l’encontre de la démocratie et de la transparence du gouvernement togolais.
Pour la démocratie du Togo, des élections sont donc nécessaires, leurs reports peuvent causer un manque au niveau des institutions dans un pays OÙ les députés n’ont aucune légitimité en ce qui concerne la représentation du peuple.

Pour l’opposition, il s’agit de changer la donne au niveau du sommet de l’État, en brisant cette domination familiale.
Rappelons que Faure Gnassingbé arrive à la tête du pays après le décès de son père en 2005.

 

 

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